PROJET JRI - FAKT

La note d'intention

N’ayant jamais réalisé de reportage, je me suis alors renseigné sur les techniques de ce dernier. Le reportage filmé est un document de courte durée qui est assuré par un journaliste rédacteur et par un journaliste reporter d’images. Il se distingue du documentaire par le choix d'un angle, c'est-à-dire d'un point de vue qui servira de fil conducteur. Sa mission n'est pas de développer une problématique mais plutôt d'apporter un éclairage complémentaire à une information d'actualité. Cependant, le choix de l'angle, des témoins interrogés, des lieux et des événements filmés constitue déjà un parti pris. La manière de filmer est aussi un élément subjectif qui révèle la personnalité et les intentions du journaliste. Néanmoins, j’ai déjà participé à la réalisation de micro-trottoirs et d’entretiens durant mon BTS Audiovisuel mais je n’ai jamais été seul responsable de la qualité de l’image et du montage. Mes intentions se sont toujours portées sur la qualité du son et ce reportage va donc me permettre de m’intéresser aux autres éléments. En effet, je souhaite, en plus de la voix off, adopter l’organisation narrative de la symphonie d’images et de sons. Il faudra donc à l’image, au son et au montage, que l’on perçoive le contexte de la situation.

Pour cette première expérience, je voulais choisir un sujet qui m’intéresse sur une information locale. Étant originaire du pays de Vitré (35), j’ai donc choisis de faire un reportage sur une entreprise vitréenne qui répare les téléphones portables à des prix compétitifs, FAKT. Pour le nom de cette SAS, les entrepreneurs ont retenu la première lettre de leurs prénoms : François, Antoine, Thomas et Karl. Les deux premiers s’occupent de la partie commerciale, le troisième de la comptabilité, le quatrième de la communication et des réseaux sociaux. Alors qu’ils sont toujours étudiants en DUT Techniques de commercialisation à Laval, ils ont pu intégrer le réseau Pépite qui réunit tous les étudiants-entrepreneurs de France. Connaissant le président, François Bestué, ami de lycée, le contact s’est fait facilement et rapidement pour lui présenter le projet et se mettre d’accord sur la journée de tournage. Il m’a paru évident de présenter ce sujet car c’est l’entreprise la plus jeune de Vitré et elle donne une solution de haute qualité pour un prix bas dans un dynamisme écologique. Respectant et admirant leur travail, je vais réaliser ce reportage selon un angle positif qui permettra de valoriser l’entreprise, ses acteurs et son ouvrage.

Pour cela, je prendrai soin de capter des images nettes et de qualité. Un travail sur la lumière me permettra d’embellir le visage des interviewés. Pour le son, lors du tournage, mes intentions seront d’être en adéquation avec les images captées pour reproduire l’atmosphère de l’entreprise. Je ferai les mouvements de caméra les plus fluides possible pour la mise en valeur. Au montage, je souhaiterais construire un reportage dynamique en travaillant les transitions entre les plans pour aider le son à être en adéquation avec l’image. Les mises en scènes et plans de coupes que je pourrai capter durant le tournage me permettront d’appuyer ce que diront les protagonistes et ainsi organiser la narration. Ensuite, je ferai attention à prendre le son de tout ce que je filmerai même si je prévois de placer de la musique extra-diégétique et du design sonore pour porter le spectateur dans le monde high-tech. Pendant les interviews, je souhaite avoir les voix intelligibles accompagnées de l’ambiance. Ce qui m’intéresse est de construire une ossature dynamique avec les sons directs et les sons post-synchronisés pour ne pas perdre le spectateur. J’ai choisi d’utiliser des musiques de Rone (compositeur de musique électronique) qui représente très bien une atmosphère planante et mystérieuse comme dans les titres « Parade » (2012) et « Mirapolis » (2017). En effet, les ambiances créent un tapis sonore constant qui aide les spectateurs à la compréhension mais surtout à l'évasion. Grâce aux ambiances, le spectateur se situe, se crée des repères et peut ensuite s'imaginer lui-même à l'endroit représenté par l'espace sonore.

Afin de conclure, j’espère mettre en valeur l’entreprise mais aussi mettre en lumière son travail et la solution qu’elle apporte. Je donnerai de l’importance à la réalisation de l’image et à la lumière durant le tournage ainsi qu’au montage car ce projet me permet de me rapprocher de ces disciplines. Passer du temps à essayer d’obtenir le meilleur résultat va me permettre de progresser et m’aider pour les projets futurs.

Les références culturelles

Afin de mettre en place toutes mes intentions de réalisation, j’avais à disposition plusieurs références culturelles. Les vidéos m’ayant servis pour la mise en scène des réparations de smartphones et la présentation des produits sont celles réalisées par le youtubeur Romain Lanery pour sa chaîne « TechNews&Tests ». En effet, ce passionné de photographie et d’high-tech réalise des plans de présentation des produits qu’il évoque que je trouve très bien réussis. Mais il y a également les reportages de l’émission « Tech24 » diffusée sur France 24 qui m’ont inspirés : les mises en scènes avec des plans très rapprochés et des mouvements de caméra embellissent les produits. De plus, pour le montage, je me suis référé aux sujets JRI que l’on retrouve habituellement dans les émissions des plus grandes chaînes de télévisions. J’ai trouvé un reportage diffusé dans Télé Matin sur France 2 en 2016 sur les réparateurs de smartphone qui m’a aidé pour ce point mais également pour le son, avec les transitions et l’habillage sonore. Vous retrouverez des exemples de mes références culturelles ci –dessous :